Rituel juif

L’enterrement israélite


L’organisation d’un enterrement juif se caractérise principalement par une grande sobriété.
La tradition israélite veut que l’organisation d’obsèques juives et la cérémonie des funérailles soient effectuées dans les 24 heures suivant le décès (une dérogation préfectorale est alors nécessaire).

Nos conseillers funéraires vous détaillent les choix possibles à chaque étape et vous remettent un devis détaillé gratuit reprenant toutes les prestations et fournitures funéraires choisies.

Avec ses neuf agences de pompes funèbres réparties sur la métropole de Lyon, le service funéraire public répond rapidement à vos besoins et attentes, dans le respect de la tradition juive, des volontés du défunt et des contraintes légales imposées en France.

Prenez contact avec un conseiller funéraire pour une prise en charge rapide et conforme au rituel israélite.

Enterrement juif à Lyon : organiser des funérailles juives
Nos conseillers funéraires vous accompagnent dans

L’ORGANISATION COMPLÈTE DES OBSÈQUES

Permanence 24h/24 et 7j/7

Après le décès, les premières étapes des obsèques israélites à Lyon

Après le constat du décès par un médecin, la famille du défunt doit contacter une entreprise de pompes funèbres mais également la Hévra Kadisha par le biais du rabbin. Cette « assemblée sainte » accompagne la famille de la personne décédée pendant l’organisation des funérailles. 

Le respect des démarches administratives et des rituels encadrant les obsèques israélites rend l’inhumation impossible le week-end et les jours de fêtes juives : le samedi correspondant au jour du Shabbat et les pompes funèbres n’organisent pas d’enterrement le dimanche.

La Tahara, la toilette de purification rituelle du corps, est destinée à la libération de l’âme. Effectuée par les membres de la Hévra Kadisha de même sexe que le défunt, cette purification est réalisée au son de la récitation de prières. Les soins de conservation (thanatopraxie) sont interdits.

Le défunt de confession hébraïque est ensuite enveloppé dans un linceul, le Takhrikhim, afin de couvrir entièrement le corps, son visage étant dissimulé, puis placé dans son cercueil.

La veillée funéraire rassemble les hommes et les femmes de la communauté, généralement en grand nombre. Elle peut être organisée au domicile du défunt ou de l’un de ses proches, ou bien dans un funérarium adapté au recueillement et aux derniers hommages. Les funérariums de Lyon, Villeurbanne et Corbas proposent des salons funéraires intimistes permettant aux familles de se réunir pour les veillées funéraires.

De la mise en bière à la mise en terre, une cérémonie sobre empreinte de sérénité

En Israël, les inhumations permettent d’envelopper le corps dans le seul Takhrikhim. En France, l’organisation de funérailles oblige le recours à un cercueil. Le cercueil est donc très souvent simple, sans apparat ou ornements, supportant seulement une étoile de David.

Bien qu’il n’existe aucune interdiction, l’usage conduit à ne pas accompagner la cérémonie de compositions florales ou de bouquets de fleurs. Les fleurs sont uniquement utilisées pour des cérémonies festives.

Le culte funéraire israélite proscrit la crémation, tout comme le don du corps à la science et le don d’organes.

Le rituel de la déchirure a généralement lieu après la mise en bière. Les onens, les membres les plus proches (enfant, parent, frères et sœurs, mari ou femme), déchirent leurs vêtements au niveau supérieur de leur poitrine.

Le cercueil est ensuite transporté directement au cimetière pour la cérémonie, sans passer par la synagogue, considérée comme un lieu de vie. Il est souvent porté par la famille. Au cours de la mise en terre, le rabbin récite l’éloge funèbre, suivi par la récitation du Kaddish par l’un des proches de la personne décédée.

Le deuil selon le rituel israélite

À l’issue de l’inhumation, une longue période de deuil débute, marquée par un certain nombre de rituels et d’interdits. D’abord sept jours de deuil strict, Chive’a, qui commencent le jour de l’inhumation, puis un mois, Chelochim, pendant lequel se poursuit le deuil selon des règles moins rigoureuses. Au lendemain du trentième jour suivant l’inhumation, le deuil est levé pour l’époux(se) du défunt. Les enfants orphelins consacrent une année entière au deuil de leur parent décédé.

En tant qu’organisme de délégation de service public, le Pôle Funéraire Public – Métropole de Lyon accompagne depuis plus de 100 ans les familles endeuillées dans l’organisation complète des funérailles de leur proche en conformité avec les rites liés à l’enterrement israélite.

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